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Image modifiée, seule la partie gauche "non aux roms" trône quelque part à Cysoing. Mais au fond est-ce différent ? |
Un bon article [mais navrant lorsqu'on voit les propos de certains Cysoinais interviewés et les affiches] suivi d'un fil intéressant sur "Rue 89" (lien) à propos donc de Cysoing (lien). Des formules que parfois l'on n'attendait pas. Et souvent, implicitement la notion de "seuil de tolérance" (le nombre de rroms qu'il est prévu d'"installer" serait trop important.) Dix, ou deux, ou un, voire 20 rroms oui, mais 11, 3, 21.. bonjour les dégâts, comme l'alcool. Voici ma réponse, très modérée.
5000/100 = 50 donc on aurait 1 "rrom" / 50 non rroms dans la ville de Cysoing. Soit. What else? De tels calculs ne sont-ils pas saugrenus? Comparer l'implantation d'hommes et de femmes à une solution chimique qui vire du bleu au rouge avec le tournesol, passant d'acide à basique, est-ce judicieux ? La notion de "seuil" de "tolérance"? Mais parler d'un peuple comme d'une probable nuisance -certes légère dans certains propos- que l'on pourrait "tolérer" c'est à dire "supporter" malgré les aléas qu'il génèrera, à condition que son nombre ne dépasse pas la fatidique goutte de tournesol, estimée différemment ici en fonction de.. ? De quoi? n'est-ce pas inapproprié? Blessant?
Si on vous disait "je vous tolère à présent" ne seriez-vous pas immédiatement pris par l'envie irrépressible de baffer la belle âme qui vous fait cet "honneur", en général parce qu'elle ne peut faire autrement (!) et de rétorquer, comme moi à qui cette formule fut autrefois adressée [par ma belle-mère mais c'est une autre histoire] "Je ne tolère pas d'être tolérée et je vous emmerde"? reprenant la formule de Rabaut Saint-Etienne -huguenot- à propos de l'édit de "tolérance" concédé par le roi aux protestants -et aux juifs par la même occase- après qu'il eût pris sa rouste historique contre les camisards [qui, déclinée jusqu'à plus soif, fait toujours la prospérité des Cévennes, des saucisses et des pots d'Anduze, de la bambouseraie et.. du "Cabri d'or"- un pis (je laisse) "littéraire" (lien)?]
"JE NE TOLÈRE PAS D’ÊTRE TOLÉRÉ" car c'est le pire racisme celui de qui prétend vous "autoriser" (!) à exister -un peu, il ne faut pas exagérer, à condition que vous le méritiez et restiez à votre place.. tel un os jeté à un chien qui l'attendrait, de celui qui, selon un droit pérenne et divin*, existe, lui, de plain droit.. jusqu'à attribuer ou refuser -selon son bon vouloir- à l'autre cette existence. A égalité ? non bien sûr, selon son mérite.. ou la nécessité absolue de s'accommoder de sa "nuisance" -en le cas, seule je pouvais reproduire le clan, que faire si ce n'est serrer les dents et me "tolérer", se taire, enfin presque.. avec quelques cachets de prozac pour tenir car, envers une [..] cela nécessitait un certain héroïsme de la part d'une [...] ?
* Le socle du racisme est presque toujours d'ordre mystique et mythique: le peuple "supérieur" se dit "élu" par un dieu qui l'aurait privilégié sur tous les "autres" [qu'importe qu'il ne soit pas un "peuple" mais seulement une religion, un groupe autoconstruit ou une secte, il ne faut pas pinailler] un dieu qui lui aurait donné ordre de le servir contre tous les "autres" et à la hache si nécessaire. Le "droit" ici est celui dont se prévalaient les rois, un droit "divin", mais c'est tout un affiliation "ointe" qui se l'arroge. Adoubement cocasse en certains cas de gens dont on se demande par quel mystère le dieu qui les aurait choisi aurait engagé pour une si noble onction de si piètres personnages..
.. le comble comique de ce racisme innocent étant Lulu, une brave dame d'un village (1m 50, 70 kg -?- bien pesés) qui, devant une jeune maghrébine -actrice et modèle de profession- s'exclama "elle n'est pas trop mal Assia, pour une arabe" [à quoi mon fils rétorqua aussi sec "avec un bon indéfrisable, elle pourrait presque vous ressembler."] Elle n'a pas ri car elle n'a pas compris "mais non, je suis blonde, moi, voyons." On l'appellera le syndrome de Lulu. L'ostracisme, le racisme se situent en dehors de toute logique, une auto persuasion mythique -qui parfois convainc- pouvant revêtir comme ici des proportions quasi amblyopes.
En moindre [je ne suis pas "Assia"!] une dame que je dérangeais à coup sûr -pas directement sur des bases racistes, du moins ne le pensais-je pas quoiqu'elle fût.. disons nordique- mais pour des questions.. écologiques, une dame qui avait "quelque chose" de Lulu, un jour qu' elle était paticulièrement (je laisse) remontée, s'exclama à mon encontre...
Sans commentaires (lien). L'ostracisme qui fait fi de toute vraisemblance dans ses assertions jusqu'à en devenir burlesque -et le racisme encore davantage- semblent en réalité opérer souvent par transfert. L'ennui est que parfois certains se laissent piéger.
"JE NE TOLÈRE PAS D’ÊTRE TOLÉRÉ" car c'est le pire racisme celui de qui prétend vous "autoriser" (!) à exister -un peu, il ne faut pas exagérer, à condition que vous le méritiez et restiez à votre place.. tel un os jeté à un chien qui l'attendrait, de celui qui, selon un droit pérenne et divin*, existe, lui, de plain droit.. jusqu'à attribuer ou refuser -selon son bon vouloir- à l'autre cette existence. A égalité ? non bien sûr, selon son mérite.. ou la nécessité absolue de s'accommoder de sa "nuisance" -en le cas, seule je pouvais reproduire le clan, que faire si ce n'est serrer les dents et me "tolérer", se taire, enfin presque.. avec quelques cachets de prozac pour tenir car, envers une [..] cela nécessitait un certain héroïsme de la part d'une [...] ?
On peut mettre entre les crochets tout ce que l'on veut, juive, goy, noire, roumi, gadjée, indienne, catholique, protestante, musulmane, chiite, sunnite, hindi, brahmine... et bien sûr dalit ou adivasie (lien) -des "intouchables"- voire même Cysoignais, ça ne change rien. Avec 2 bases + 13, les combinaisons possibles sont 163 459 296 000 ! Donc tout le monde s'y retrouvera -sauf peut-être la reine d'Angleterre et encore ! -
* Le socle du racisme est presque toujours d'ordre mystique et mythique: le peuple "supérieur" se dit "élu" par un dieu qui l'aurait privilégié sur tous les "autres" [qu'importe qu'il ne soit pas un "peuple" mais seulement une religion, un groupe autoconstruit ou une secte, il ne faut pas pinailler] un dieu qui lui aurait donné ordre de le servir contre tous les "autres" et à la hache si nécessaire. Le "droit" ici est celui dont se prévalaient les rois, un droit "divin", mais c'est tout un affiliation "ointe" qui se l'arroge. Adoubement cocasse en certains cas de gens dont on se demande par quel mystère le dieu qui les aurait choisi aurait engagé pour une si noble onction de si piètres personnages..
.. le comble comique de ce racisme innocent étant Lulu, une brave dame d'un village (1m 50, 70 kg -?- bien pesés) qui, devant une jeune maghrébine -actrice et modèle de profession- s'exclama "elle n'est pas trop mal Assia, pour une arabe" [à quoi mon fils rétorqua aussi sec "avec un bon indéfrisable, elle pourrait presque vous ressembler."] Elle n'a pas ri car elle n'a pas compris "mais non, je suis blonde, moi, voyons." On l'appellera le syndrome de Lulu. L'ostracisme, le racisme se situent en dehors de toute logique, une auto persuasion mythique -qui parfois convainc- pouvant revêtir comme ici des proportions quasi amblyopes.
En moindre [je ne suis pas "Assia"!] une dame que je dérangeais à coup sûr -pas directement sur des bases racistes, du moins ne le pensais-je pas quoiqu'elle fût.. disons nordique- mais pour des questions.. écologiques, une dame qui avait "quelque chose" de Lulu, un jour qu' elle était paticulièrement (je laisse) remontée, s'exclama à mon encontre...
Sans commentaires (lien). L'ostracisme qui fait fi de toute vraisemblance dans ses assertions jusqu'à en devenir burlesque -et le racisme encore davantage- semblent en réalité opérer souvent par transfert. L'ennui est que parfois certains se laissent piéger.
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