Et rien n'a changé pourtant, à en juger par ce que l'on entend et voit actuellement..

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lundi 4 octobre 2010

Préambule, le samudaripen (2)

Cet article et cet autre (lien) constituent une partie de l'introduction de celui-ci (lien), le corps du blog qui, trop long, a dû être découpé en 13, qui le suivent, sauf ces deux-ci qui le précèdent. Il  double donc en partie l'article-corps et pour cela est marqué (2).

EN RÉSUME, LE SAMUDARIPEN, DES CHIFFRES QUI VARIENT D'UN FACTEUR 5 !

On estime parfois à 500.000, certaines sources donnent 1 million ! ou 195 800 ! selon un récent wiki (lien) le nombre de tsiganes d’Europe victimes du génocide sous le nazisme, un chiffre qui, en proportion, est équivalent ou supérieur à celui du génocide juif. Force est d'avouer que nous n'en savons rien ! ce qui plus que tout pose question (lien). Dans la majorité des pays, le sort réservé au Roms fut semblable ou pire que celui des juifs (dans les camps, les nazis ne voulurent jamais s'en servir même de main d’œuvre si bien qu'il n'y a pratiquement pas eu de survivants, ce qui explique aussi l' "oubli" du samudaripen, et un seul grand parent rom suffisait pour être rom -pour les juifs, il fallait un parent et même en ce cas, il y avait "débat"-!) : massacre par des unités de la SS en URSS, extermination dans les camps de la mort pour les Roms et Sintis d’Allemagne (dans leur la quasi totalité), d’Autriche et de Pologne, etc. Selon la sociologue Claire Auzias, à l'échelle du racisme, ce sont les rroms qui remportent le peu enviable record d'obtenir un score maximum. Même des gens en principe humanistes militants, par rapport à eux, nuancent voire s'allient -soft- à la sinistre houle: à eux, rien n'est pardonné (lien avec "Une histoire politiquement incorrecte".)
 


Un cas particulièrement pervers 




Le camp de Terezin comportait une zone totalement séparée qui leur était réservée, figurant une sorte de "village" pimpant avec même des pots de fleur aux fenêtres...

où au départ ils furent bien traités, nourriture, musique, travaux peu pénibles... on leur fournit même des cartes postales du camp pour envoyer à leur famille... (!)
Et après que tous furent venus les rejoindre, on les gaza en une journée jusqu'au dernier. Le racisme des nazis à leur encontre était tel qu'ils ne voulurent même pas les "sélectionner" pour des travaux épuisants comme ils le faisaient pour les juifs.
Voir l'historique complète sur ce lien.
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Sources: Hancock, "Roma Slavery"..."The Pariah Syndrome" in "Patrin"
Claire Auziaz "
Samudaripen, le génocide des tsiganes", Editions L’esprit Frappeur, Paris 1999
Article de Hoboctb n°10 - décembre 2002. Contact: HOBOCTb C/o CESL - BP 121 - 25014 Besançon cedex. E-mail: helenelarrive@gmail.com (l'autre adresse ne marche pas.)
Cité par Joseph Varéa, que je remercie ici, ainsi qu'Anic Darnault pour son tableau ("l'oeil").
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