Mémoire trouée, un exemple
cruel
Les camps
d’internement de Lety en Bohême et Hodonín en Moravie sont les symboles de
l’extermination des Roms de Bohême-Moravie. Or, qu'y a-t-il à leur place à
présent? Un monument? Une stèle? Pas du tout : à Lety se trouve aujourd’hui
encore, à proximité une porcherie...(lien)
et Hodonín était jusqu’à l’an dernier... un camp de vacances !
C'est l'absence de reconnaissance du génocide -au point que des roms ont été expulsés de Drancy où ils venaient se recueillir pour commémorer le samudaripen- qui a permis qu'ils soient ainsi traités par la suite, actuellement, exemple les expulsions de Sarko. Rien ne s'est passé, en somme.. Cité par Maryvonne Leray (lien), cyber résistante. En France le Struthof (lien H Larrivé "en vrac") est plus connu, mais qui sait qu'il était aussi un camp d'extermination d'un genre spécial où des roms furent traités comme des cobayes pour des expérimentations "médicales" -la plupart en moururent-? C'est ainsi qu'on entend parfois dire à leur sujet "on ne va pas toujours revenir en arrière, ressasser, il faut aller de l'avant -voyons!- et cesser de se cacher derrière le passé. Laissez Hitler dans sa tombe". Revenir ? Ressasser ? Cesser ? Mais pour ce qui les concerne, on n'a jamais commencé ! Même pas invités à Nuremberg, on a à peine parlé d'eux, un mot en passant comme une anecdote. Tout se passe comme s'il y avait des génocides plus ou moins importants, non en nombre de victimes mais en qualité de celles-ci. Les roms étant au dernier échelon.
et Hodonín était jusqu’à l’an dernier... un camp de vacances !
Les jolies colonies de vacances.. |
C'est l'absence de reconnaissance du génocide -au point que des roms ont été expulsés de Drancy où ils venaient se recueillir pour commémorer le samudaripen- qui a permis qu'ils soient ainsi traités par la suite, actuellement, exemple les expulsions de Sarko. Rien ne s'est passé, en somme.. Cité par Maryvonne Leray (lien), cyber résistante. En France le Struthof (lien H Larrivé "en vrac") est plus connu, mais qui sait qu'il était aussi un camp d'extermination d'un genre spécial où des roms furent traités comme des cobayes pour des expérimentations "médicales" -la plupart en moururent-? C'est ainsi qu'on entend parfois dire à leur sujet "on ne va pas toujours revenir en arrière, ressasser, il faut aller de l'avant -voyons!- et cesser de se cacher derrière le passé. Laissez Hitler dans sa tombe". Revenir ? Ressasser ? Cesser ? Mais pour ce qui les concerne, on n'a jamais commencé ! Même pas invités à Nuremberg, on a à peine parlé d'eux, un mot en passant comme une anecdote. Tout se passe comme s'il y avait des génocides plus ou moins importants, non en nombre de victimes mais en qualité de celles-ci. Les roms étant au dernier échelon.
Le génocide arménien (lien) lui aussi passé aux oubliettes, à présent reconnu -mais pas par la Turquie- comme celui des kurdes, non reconnu, conduisit souvent, comme celui des roms, à l'acculturation des survivants -à la différence de la Shoah, mieux documentée. (lien)
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