Les Roms de Metz (lien avec l'historique du samudaripen (la shoah des rroms)
31 juillet 2012
Le comité d’accueil et de soutien des familles
Roms de Metz a, le 30 juillet dernier rencontré des responsables de la
préfecture et de la mairie dans l’espoir de trouver des solutions à long
terme pour des familles menacées d’évacuation forcée de leurs actuels
abris. Réponses mitigées…
Ni expulsion immédiate, ni solution pour les Roms de Metz
Alerté par une information faisant état du démantèlement imminent du
campement de Roms dans le quartier messin des Sablons, le comité
d’accueil et de soutien s’est mobilisé ce lundi
31 juillet 2012 pour obtenir des solutions d’hébergement d’urgence. Une
quarantaine de personnes occupent depuis mars 2012 un terrain insalubre
appartenant à RFF et les mesures d’expulsion décidées par le tribunal
administratif de Strasbourg le 3 juillet dernier risquent de se
concrétiser. A la préfecture de Région, les militants ont obtenu une
brève entrevue avec Edith Esnou, responsable du bureau de la Sécurité
intérieure qui a contesté l’imminence du recours aux forces de
l’ordre. Modérément rassurés, les militants ont demandé qu’aucune
l’expulsion ne soit décidée avant que les ministères du Logement, de
l’Intérieur et du Travail, tous saisis, n’aient instruit le dossier.
Une délégation a également été reçue en mairie durant une heure trente
sans qu’aucune proposition de relogement n’ait été formulée.
Didier
Pardonnet, (!) directeur de cabinet de Dominique Gros, a réitéré la promesse
de veiller à la scolarisation des enfants en septembre prochain et
évoqué la possibilité d’une table ronde à l’échelle de Metz Métropole.
La question du relogement des familles venue de Roumanie n’a donc pas
avancé d’un pouce. La simple mise à disposition d’un terrain salubre
paraissant insurmontable, les enfants et leurs parents restent condamnés
à l’insalubrité d’un bidonville urbain en lisière de voie ferrée.
Différée pour une durée indéterminée, l’expulsion ne résoudrait en rien
un problème d’hébergement latent depuis trois ans.
D'après Pascale Braun
Délicate hypocrisie : tu as un logement insalubre (mais un toit tout de même que tu as réussi à construire avec rien), on te jette à la rue.. et on le détruit au bull.. par "humanisme"!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire